un mardi

matin:

Traînailles de chaussettes dans les rues de Paname au lieu de réviser mon partiel. Je m'en fous royalement. Réflexions dans le métro sur des trucs et des machins sans importance. Ça fait du bien, parfois.

midi:

Retrouvailles comme tous les mardis avec Tania et miss Foxy pour manger japonais. Miss Foxy a découvert des trucs douteux sur sa sœur, et elle est très embêtée. Elle se demande ce qu'elle doit faire et elle culpabilise un max. Moi, je décrète que c'est la faute de la sœur. Quand on utilise l'ordinateur de quelqu'un pour parler par MSN, on est prié de ne pas conserver l'historique des conversations, surtout si on y discute de trucs douteux. Discussion très agitée donc, ponctuée par agitation de sashimis coincés entre les baguettes. Niak.

après-midi:

Cours d'informatique trop mortel. Le prof en boucle sur ses polycopiés à la noix. Petite séance de torture mentale, il a compris que je pigeais rien à son laïus. Très gênée, j'étais. Il doit mourir.

Heure de trou. Crêpe au Nutella avec le top Gang. Petit tour de librairie. Je suis allée checker mes mails dans un cyber café pas cher, 14 messages concernant l'affaire jwulee. Je ne me suis pas donné la peine de répondre, vu que j'avais averti que je ne me prononcerais pas. Pas de nouvelle review sur "Black Blues", je n'atteindrai pas les trente sur ce coup-là. Tant pis. Vingt-huit, c'est déjà très bien, et en plus, je suis très joice rien que de savoir que j'ai eu une review de Juju-chère.

Dernier cours d'informatique avec cette s... de chargée de TD. Je la hais. Je hais le son de sa voix, son accent épouvantable, ses sourires faux, ses yeux de poisson crevé, et sa propension à nous prendre tous pour des crétins. Conversation par écrit avec miss Foxy. On a imaginé des tortures. Miss Foxy, qui m'a appelée tout à l'heure, a créé des Sims avec la tête de la prof, pour la noyer dans la piscine, lui mettre le feu et la faire crever de faim. Grrrrrrr...

Un peu de violence ne fait pas de mal, de temps en temps et à petites doses.

Retour à la maison en métro, soirée ensoleillée quoiqu'un peu fraîche. Sirius qui me passe "Clint Eastwood" de Gorillaz dans les n'oreilles.

Ma mère va mal. À moins d'un miracle, il n'y a plus d'espoir. Mais je refoule. Gamberger ne sert à rien, à part me faire beaucoup de mal.

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