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Docteur Lilou et Mrs Black
petit texte olé olé...
... que j'ai retrouvé dans mes affaires cet après-midi. Je l'ai mis en ligne sur mon autre blog, et je le dédie ici à la merveilleuse et facétieuse Lulucyfair qui m'a dit que c'était génial! (venant d'elle, ça me va droit au cœur!)


Dessert. By Lilou Black, décembre 2004.

Ton corps est un dessert. Le regarder m'évoque des délices sucrés. Le bleu myrtille de tes yeux, le noir réglisse de tes cheveux. Ta peau pâle, comme du lait ou de la crème. Ta bouche comme un fruit rouge. Un fruit fourré car je sens toujours un goût de chocolat quand je t'embrasse.

J'aime mordiller tes épaules, sentir tes clavicules sous mes dents. Tu as les os si fins pour un homme. J'aime ce qu'il y a de féminin dans ton corps de mâle. Ta minceur, ton air fragile. Ton air d'abandon quand tu dors. Laisse-moi te réveiller, mon amour, mon bel amant. Je vais promener ma bouche sur toi et te manger tout cru. Et quand tu t'éveilleras, tes yeux seront assombris, d'une teinte plus mûre que myrtille. Presque noirs.

J'appuie mes lèvres dans ton cou, comme un vampire qui sucerait ton sang. Je goûte ta peau qui est un peu salée. Ma bouche découvre l'anatomie de ton cou, muscles, artères, tendons, je te grignote et tu soupires. Un gémissement heureux et comblé, comme celui qui te vient après avoir léché tes doigts enduits de confiture. Une sale manie de gamin qui te va si bien.

Nous ne faisons qu'un en cet instant. Je me nourris de ta peau, mais c'est de ta bouche que sortent les soupirs repus. Ma main glisse sur ton torse, ton ventre, plus bas. Si j'aime tes aspects féminins, j'aime aussi ce qui fait de toi un homme... Je te caresse, et le gémissement gourmand devient plainte. Ma bouche abandonne ton cou exquis, et je lève la tête pour te regarder. Tes yeux ouverts, dilatés, ont la teinte sombre du cassis. J'embrasse ta bouche, toujours si sucrée, et je sens tes longues mains fermes partout sur moi. Ma conception de l'appétit change; ce n'est plus ma bouche, mais une autre partie de moi qui se nourrira de toi avec un appétit forcené. Tu le sais, et tu me renverses au-dessous de toi. Ta bouche s'entrouvre, ta langue vient goûter la mienne. Préludes, délices à venir. J'ai aussi faim de toi que toi de moi. Un miracle si souvent renouvelé qu'il ne m'étonne même plus. Mon corps s'arque, et cède. Ce n'est plus un festin, c'est une fusion. Et lorsque le plaisir me cloue, que je te sens t'écouler à l'intérieur de moi, me vient dans la gorge un goût de chocolat.

Hum...
Ecrit par calimera, le Samedi 11 Juin 2005, 22:22 dans la rubrique "quotidien, poil aux mains".
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Commentaires :

  fleurdekaramelle
fleurdekaramelle
12-06-05
à 01:39

C'est vrai qu'il est très beau ce texte...on sent bien les correspondance entre le désir/plaisir du sexe et de la nourriture...ça me donne faim, tiens..faim de tout...
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  calimera
calimera
12-06-05
à 21:53

Re:

héhé... merci du compliment!
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  Ghost
13-06-05
à 13:18

Wahou... ;))
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